24e Salon International du livre d’Alger

24e Salon International du livre d’Alger

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Le 24è salon du livre aura lieu à partir de jeudi prochain du 31 Octobre au 09 Novembre 2019 au Palais des Expositions SAFEX – Les Pins Maritimes – Alger .

Lors d’une conférence de presse organisée, samedi matin, à la Bibliothèque nationale d’El Hamma, le nouveau commissaire du Sila, Mohamed Iguerb, est revenu sur les grandes lignes de cette manifestation dédiée au livre.

Précisant que tout en conservant sa grande diversité éditoriale et culturelle, la 24e édition du SILA fait la part belle à la dimension africaine du livre et de la culture.

Cette année, l’invité d’honneur n’est autre que le Sénégal détenteur d’un riche patrimoine littéraire oral lié aux anciennes traditions comme d’une littérature écrite moderne diversifiée. Les éditeurs de ce pays s’efforcent de faire avancer leur secteur à travers leurs initiatives individuelles ainsi qu’à travers l’Association des Editeurs sénégalais qui organise périodiquement à Dakar la Foire internationale du livre et du matériel didactique (Fidak). Le stand du Sénégal présentera diverses thématiques en mesure de faire connaître sa culture, sa littérature et sa production intellectuelle. Des échanges directs auront lieu avec les visiteurs du SILA ainsi que les éditeurs algériens dans des perspectives de partenariat.

Côté algérien, cette dimension africaine se traduira aussi par plusieurs rencontres et thématiques. Un retour sur le Premier festival culturel Panafricain d’Alger en 1969 – dont c’est le Cinquantenaire cette année – permettra de mettre en valeur la contribution historique de l’Algérie au développement culturel du continent et à l’enrichissement des liens entre ses peuples à travers leurs patrimoines et leurs expressions littéraires et artistiques.

Dans le même sens, le grand public du SILA, comme les étudiants et universitaires, pourront découvrir les résultats des récentes fouilles effectuées à Aïn Boucherit dans la wilaya de Sétif et qui établissent de manière formelle l’Algérie comme la terre du deuxième berceau connu de l’humanité. D’autres contributions culturelles africaines de l’Algérie seront aussi mises en valeur comme la Revue Africaine du Livre, gérée et éditée par un Centre de recherche algérien (Crasc), laquelle est un instrument périodique de référencement des publications continentales.

Pour sa part, l’Espace Esprit Panaf développera comme chaque année des sujets africains. Des passerelles d’échanges ont été établies entre les différents espaces et, ainsi, plusieurs rencontres associeront dans la grande salle du SILA, des écrivains et universitaires algériens avec leurs pairs sénégalais.

La deuxième ligne programmatique de cette édition concerne les jeunes talents littéraires du pays qui sont associés à quasiment toutes les rencontres. De plus, un Podium des Jeunes Plumes aura lieu afin de les promouvoir et de les encourager. Le SILA envisage d’ailleurs de rendre permanent cet événement en l’améliorant au cours des prochaines éditions.

Et, comme de tradition, la journée du 1er Novembre est entièrement consacrée à l’histoire du peuple algérien avec, cette fois-ci, une thématique nouvelle qui portera l’attention à un siècle de distance, soit sur l’année 1919, particulièrement significative : fin de la Première guerre mondiale et retour des conscrits algériens, paupérisation accrue du peuple algérien, éclosion du mouvement nationaliste, réforme du Code de l’Indigénat, résistance sociale et culturelle, etc.

LE SLOGAN DE L’EDITION

Escale littéraire à Dakar

Une rencontre avec les écrivains sénégalais pour découvrir la littérature écrite de ce pays. Où en est-elle aujourd’hui ? Quels sont ses thèmes de prédilection, ses styles et et ses tendances ? Notons que les écrivains sénégalais présents au SILA seront également présents sur le stand de leur pays mais également dans plusieurs rencontres thématiques aux côtés de leurs pairs algériens.

Notre orateur avoue que le pavillon central enregistre chaque année une forte pression de la part des exposants. Cette année, pour juguler la forte demande, le commissariat a défini certains critères faisant la priorité du salon, laquelle repose sur la littérature, la création, l’ancienneté de la maison d’édition et le nombre de titres du catalogue.

Aussi, 80% du lectorat est composé de familles que les organisateurs ont jugé plus pratique de les faire parcourir les quatre pavillons en un seul espace, et ce, à travers le pavillon L’Ahaggar. Mohamed Iguer a rappelé que la deuxième ligne pragmatique de cette édition concerne les jeunes plumes littéraires algériennes, où un podium leur sera consacré.

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