HIZAM: Projection du film-documentaire

HIZAM: Projection du film-documentaire

2390

Productrice : Stéphanie Benamra – Une production NUNFILM

Directeur de la Photographie : Hamid Benamra – Montage d’Hamid Benamra – Musique Abdel H Hafez & Edith Piaf

Avec : Assia Guemra – sa compagnie Tellurgie reçoit la 1ère Certification Internationale en France d’études en Danse Orientale Contemporaine du CID (UNESCO)

Avec : Mohamad Malas – cinéaste syrien de Dreams Of The City and The Night, Tanit d’Or 1984 & 1992

Le film : Le regard d’un cinéaste algérien sur le féminin et la danse. L’identité masculine, avant de brandir les couleurs de la nation doit lever un étendard qui n’a pas de couleur car il les porte toutes, celui du féminin. 16 ans que la caméra cueille avec précision chaque pas, chaque main, chaque souffle dans un mouvement authentique exprimant une féminité en quête d’elle-même. Ce n’est pas un abécédaire de la danse ni un catalogue de playmates, ni un plaidoyer féministe. Les femmes ici ne sont pas philosophes ni partisanes politiques, elles se confient dans une liberté sereine. Assia Guemra, avant d’être danseuse, était championne de Taekwondo, une discipline où la couleur de la ceinture importe peu si l’on n’est pas capable de faire face à l’adversaire. Dans la danse orientale, la ceinture n’est pas un accessoire de cabaret ni appât cinématographique, c’est l’axe autour duquel tourne l’amour du féminin, de la mère , de l’épouse , de la sœur, de la camarade, c’est l’étoile manquante de nos écrans. Le réalisateur s’approche du ventre qui l’a porté et du corps dans lequel il trouve refuge, il comprend que la femme est son miroir.

Le cinéaste : Né en 1964 à Hussein-Dey, Hamid Benamra étudie à Alger la philosophie avant qu’une bourse du gouvernement français ne l’envoie à l’ESEC – Ecole de Cinéma. Il suivra ensuite la section Histoire et Cinéma de Marc Ferro à l’EHESS. Il est aussi 4ème Dan de Karaté Shotokan. Entre 1981 et 1989, Hamid Benamra a déjà réalisé six films de fictions, projetés dans les Cinémathèques d’Algérie, Bruxelles et au Fespaco à Ouagadougou. Dès 1982, la critique de cinéma Mouny Berrah lui consacre deux pages dans la revue Les 2 écrans N°50 et le compare au cinéaste Jean-Luc Godard. En 2012 son film documentaire  Bouts de vies, bouts de rêves reçoit le prix du Meilleur documentaire au 11ème Festival International du Film Panafricain de Cannes 2014, tout comme le Prix du Public aux JCA d’ Alger 2012. Le film est aussi enseigné dans deux universités tunisiennes. En 2016 sortent deux longs métrages, Rêveries de l’acteur solitaire, classé parmi les 3 seuls films à recevoir 5 étoiles dans Le livre du Cinéma n°9 du critique Mohammed Rouda, et Hizam qui a connu sa première mondiale au 38ème Festival International du Film du Caire.

Commentaires

commentaires